Alors que les besoins en structure d’accueil pour personnes âgées dépendantes ne cessent de croitre et et que s’en suivent des coûts prohibitifs pour les occupants (et leur famille) dans les structures privées, l’hôpital de Pontoise ferme progressivement une aile entière de son EHPAD soit 80 lits (sur les 200 que comptent les deux unités).

L’EHPAD de l’hôpital René Dubos de Pontoise dans tous ses états !

Une aile entière de l’EHPAD (Établissement Hospitalier pour Personnes Agées Dépendantes) de l’hôpital René Dubos de Pontoise pourrait très bientôt fermer pour insécurité des locaux.

C’est la suite logique d’une situation qui n’a cessé de se dégrader au fil du temps faute d’un entretien régulier.

Pour respecter l’équilibre financier, l’entretien et la rénovation des locaux n’ont pas été assurés en temps voulu : les normes de sécurité des locaux n’étaient plus respectées !

Aujourd’hui, l’ampleur de travaux à effectuer est telle – mise aux normes de l’électricité, respect de la règlementation incendie, … – qu’une remise en état n’est pas envisageable ou du moins n’est pas à la portée du budget de l’établissement sur le court terme.

Depuis plus de 3 ans, au fur et à mesure du départ des patients, les chambre étaient fermées : c’est un indice qui ne trompe pas !

L’EHPAD de l’hôpital René Dubos occupe deux bâtiments : un de 80 lits, le second de 120. Seul celui de 80 lits dit “Bâtiment Vert” est concerné … pour le moment !

L’avenir à long terme de cette partie de l’EHPAD et sa modernisation seront envisagés en fonction du montant des devis demandés. Mais l’établissement aura tout juste son mot à dire car la décision reviendra en définitive à l’ARS (Agence Régionale de Santé) et au Conseil Départemental du Val d’Oise.

Les patients concernés, ceux qui sont encore dans le “Bâtiment Vert” seront soit, dans l’immédiat, changés de chambre soit dirigés vers d’autres structures du GHT (Groupement Hospitalier de Territoire – Beaumont, Magny-en-Vexin, Marines) soit transférés vers un autre établissement.

Les personnels subiront à peu près le même sort : rejoindre un autre service de l’hôpital ou une autre structure du GHT.

Comme le relève “Le Parisien” (du 14 octobre), « reste le problème de la prise en charge du grand âge sur le territoire » après la fermeture de plusieurs lieux d’accueil du Val d’Oise.

Les autorités de santé auraient-elle fait le choix de laisser au secteur privé le quasi-monopole de l’accueil des personnes âgées dépendantes … avec les coûts prohibitifs qui vont avec ?

Mis en ligne le 19 Oct. 2020 10:00