Communiqué de presse du CNAFAL:
Consulté par l’ARCEP (Autorité de Régulation des Communications Électroniques des Postes et de la distribution de la presse) en juin dernier, le CNAFAL avait fait des propositions (Cf notre article “La 5G : à étudier sur toutes ses faces“). Le lancement officiel par l’ARCEP  de la procédure d’enchères des fréquences, le 29 septembre dernier, permet aux quatre opérateurs, déjà assurés d’obtenir un accès minimal à la 5G, d’acquérir plus de fréquences.

La 5G doit être une technologie choisie et citoyenne !

Le CNAFAL demande un moratoire sur la 5G et un débat public sur tous les volets de cette technologique, avant son déploiement.

Nous exprimons notre extrême préoccupation quant aux conséquences de l’avènement de la 5G. Cette « ultra‑connexion » va vraisemblablement multiplier par dix, le transit de données hertziennes, sans étude d’impact sur les conséquences, ni consultation publique.

Installation de la fibre optique partout !

Nous rappelons que notre demande initiale est l’installation de la fibre optique partout. Elle éviterait la multiplication et l’augmentation des ondes dont des études montrent de plus en plus la nocivité, et les zones grises disparaîtraient. C’est aussi le gage que tous, Electrohypersensibles (EHS) compris, pourront avoir accès au numérique sans risque.

L’avis des populations s’opposant à l’implantation de nouvelles antennes n’est pas pris en compte. Nous demandons que les populations puissent librement accepter ou refuser les futurs émetteurs.

Prendre en compte le bilan énergétique du numérique

Le numérique doit être un outil au service de la population et non l’inverse, ce qui suppose de faire la part entre nos besoins réels et ceux artificiellement créés. La santé publique et le fait de laisser à nos enfants une planète en bon état font partie de nos priorités. Il est temps de prendre en compte le bilan énergétique du numérique dans son ensemble. Car il nous apparaît totalement faux d’affirmer que la 5G est sobre en énergie : les études montrent que l’augmentation du transit de données (les datas) dépasserait largement le gain en efficacité mis en avant par ses promoteurs.

Nous demandons donc prioritairement :

Un moratoire : celui-ci permettra un large débat public sur l’impact sociétal du numérique, la réalisation d’études sérieuses et objectives, la réconciliation du principe de précaution et du progrès technologique.
L’installation de la fibre optique partout, habitations comme entreprises, au lieu de la multiplication des ondes.
Un cadrage et un pilotage publics fondés sur l’intérêt général.

Jean-Marie Bonnemayre,
Président,
06 23 82 80 22.

Patrick Belghit,
Secrétaire général,
06 87 28 26 93.

Nicole Damon,
Administratrice nationale,
06 81 21 49 76.

Le CNAFAL

Mis en ligne le 21 Oct. 09:15