La fondatrice de Docndoc, médecin radiologue, œuvre dans le premier centre parisien référent COVID-19. Des premiers murmures concernant l’arrivée du virus en France à la crise sanitaire majeure à laquelle font face tous les professionnels de santé, elle raconte l’envers du décor, celui qu’on ne voit pas à la télévision.

Chroniques d’une pandémie expliquée à cœur ouvert. (Vous retrouverez cette chronique ICI et l’intégralité des publications sur docndoc.fr ).
Épisode 10ème.

Le confinement au temps du printemps
Le danger du printemps qui chasse le cafard des foyers

Début avril : coup de gueule !

Les jours se ressemblent.

On s’organise de mieux en mieux à l’hôpital et on arrive à se libérer un peu de temps.

Les équipes se relaient avec dextérité. Aurions nous mis en place « une routine » ? En moins de 3 semaines ?

Dehors, il fait beau et les rues se remplissent, progressivement mais de façon indéniable.

Quel est ce climat d’insouciance qui ressurgit ? Une chanson de Aznavour dit que « Il me semble que la misère serait moins pénible au soleil ». Est-ce le beau temps qui enlève les préoccupations dans la tête des gens ?

Les lilas sont en fleurs, partout sur les réseaux sociaux les amis nous envoient la rosée du matin, les fleurs qui poussent et les pommiers en fleurs, les fleurs de leur jardin, les premières tulipes des balcons.

Un faux air de « tout va bien »

Avez-vous oublié le COVID ? Avez-vous oublié le respect des consignes de confinement ?
Quel est le vrai sens des applaudissements de 20 heures alors ?

Tous les hôpitaux d’Île-de-France sont surchargés, ont poussé les murs des salles de réveil, les services de réanimation sont en branle-bas de combat. Les équipes travaillent en 24h.

Le teint blafard des soignants ne semble plus suffire à la population … Lire la suite

 

Restez chez vous !

A suivre…

Mis en ligne le 15 Avril 2020