COMMUNIQÉ DE PRESSE DU CNAFAL

La Toussaint, les funérailles et la Thanatopraxie
30 octobre 2019 |
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Pour le CNAFAL et les familles, il y a urgence à définir, enfin, un cadre rigoureux pour l’exercice de la thanatopraxie

Dans le domaine de la thanatopraxie, le 10 juillet 2019, la commission des lois du Sénat, présidée par Philippe Bas, a décidé de rendre publiques les 58 propositions présentées par Jean-Pierre Sueur, rapporteur, dans le cadre de la mission d’information sur la thanatopraxie.

Confrontés à un deuil, les proches ou la famille du défunt doivent, dans les heures qui suivent le décès, décider de l’organisation des funérailles et des soins à apporter au défunt.

Dans ce cadre, il est proposé plusieurs types de prestations, notamment des soins de thanatopraxie qui visent à retarder le processus de dégradation du corps.

Or, le cadre juridique actuellement en vigueur n’est pas à même de garantir un choix éclairé des familles sur le recours à cette technique.

Ce domaine, en ces moments difficiles, est semé d’embuches et d’épines pour les familles.

Confusions et ambiguïtés sont préjudiciables pour ce qui est des prix et des prestations qu’ils recouvrent. Ainsi l’information du « consommateur » ou des usagers est parfois défaillante pour un résultat, qui selon les familles, est souvent loin d’être satisfaisant.

C’est pourquoi le rapport méritant du Sénat, préconise de distinguer très clairement dans les devis modèles – désormais obligatoires en vertu de la loi – les coûts respectifs des toilettes funéraires, des soins de présentation et des soins de conservation (thanatopraxie).

De plus, de graves dysfonctionnements sont à déplorer dans l’accès à cette profession et dans son exercice. On déplore des conditions d’hygiène parfois aléatoires et des insuffisances manifestes de prise en compte des risques chimiques et infectieux, susceptibles de dommages pour la santé des thanatopracteurs et, plus largement, pour l’environnement.

Pour le CNAFAL, dont deux membres sont à la Commission nationale des opérations funéraires, ce rapport ne doit pas rester un acte vain. Il doit se traduire très rapidement par une loi et des textes réglementaires, protecteurs des intérêts des familles confrontées à un deuil et, souvent, en situation de vulnérabilité.

POUR EN SAVOIR +, cliquez ICI

Jean-Marie Bonnemayre,                                       Claude Rico,                                                                           Marie-Odile Pellé-Printanier,
Président,                                                                   Vice-Président,                                                                      Vice-Présidente,
06 23 82 80 22.                                                         Co-responsable du secteur Consommation,                    06 85 88 60 78.
                                                                                      06 84 24 27 75.

Mis en ligne le 30 oct. 2019