Le Val d’Oise prend toute sa place dans le dépistage di Covid 19 et notamment l’entreprise AAZ de Villiers-le-Bel où des personnes handicapées assemblent les kits de tests et les conditionnent. Faustine Calmel Journaliste 107.1 France Bleu Paris

Les tests antigéniques fabriqués dans le Val-d’Oise et à Paris

Ils sont disponibles depuis quelques jours dans certaines pharmacies, des gares franciliennes, et les lycéens d’Ile-de-France ont commencé à être dépistés. La demande explose. Et c’est notamment une PME francilienne qui les distribue.

“Venez visiter le site à Villiers-le-Bel, mais vraiment, pas plus d’une demi-heure, on est très pris en ce moment”, lâche le directeur général de AAZ. Et pour cause. Le fabricant français a été choisi par l’État pour la fourniture de son test rapide antigénique, celui dont les résultats arrivent en 15 minutes et que vous trouvez désormais dans certaines pharmacies, mais aussi dans des gares franciliennes, devant certaines mairies, ou dans les lycées d’Ile-de-France où certains élèves ont commencé à être dépistés.

Un test assemblé par des personnes handicapées

AAZ s’est engagé jusqu’à la livraison de cinq millions de tests antigéniques dans les six prochains mois. Et doit augmenter ses capacités de production. “D’abord sur ce site de Villiers-le-Bel où travaillent 150 personnes en situation de handicap. Elles assemblent les kits de tests et les conditionnent” explique Henri-Aurélien Chopinaud, directeur de cet établissement d’aide par le travail, “et puis AAZ ouvre deux nouveaux ateliers, dans les 14e et 18e arrondissements de Paris, pour faire face à une demande exponentielle“.

D’ici la fin du mois, l’objectif est de pouvoir produire quatre millions de tests par mois, soit un million par semaine. La demande risque d’être particulièrement forte avant les fêtes de fin d’année pour ceux qui devraient se tester avant d’éventuellement de se retrouver en famille.

Une fierté collective

Dans cet atelier de Villiers-le-Bel, tous les travailleurs sont équipés de blouses et de charlottes, l’hygiène est un souci permanent. “Moi je mets les écouvillons dans les boîtes, puis je les passe à ma voisine” explique Corinne derrière son masque.

Un geste répétitif, mais dont tous tirent une grande fierté. “Je contribue à l’effort national, je prête main forte à mon pays“, explique Jean-Marc, “c’est valorisant, et je suis fier“.

(Reportage France Bleu) Faustine Calmel

Mis en ligne le 18 Nov. 2020 09:00