Santé - Télécommunications

L’ANSES – Par Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail — https://www.anses.fr/fr, marque déposée

Sous cette affirmation de l’ANSES ((Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) qui se voudrait rassurante se cache bien évidemment la réalité des risques déjà connus et reconnus (y compris maintenant par l”OMS) qui émaillent l’histoire depuis l’invention de la radio et l’électrification des villes, au début du 20ème siècle. Notre environnement est de plus en plus saturé d’ondes électromagnétiques jadis inconnues sur la planète. La multiplication des antennes relais pour les réseaux de téléphone cellulaire et d’Internet sans fil a fait augmenter la densité de ces ondes de manière astronomique. Et nous en redemandons sans nous poser trop de questions sur l’effet de la soupe électromagnétique dans laquelle nous baignons et que personne ne peut entièrement éviter.
Selon la version officielle, les ondes électromagnétiques à hautes fréquences, comme celles dont on se sert pour la téléphonie ou Internet sans fil, ne provoqueraient rien d’autre, sur des tissus vivants, qu’une élévation locale de température, et ce, à condition qu’elles soient extrêmement fortes. Cependant, certaines personnes deviennent « électrosensibles », c’est-à-dire développent toutes sortes de réactions physiologiques en présence de champs ou d’ondes électromagnétiques sur le plan usuel (par exemple devant un écran d’ordinateur).
Les conclusions de l’ANSES se gardent bien de certifier qu’il en va autrement avec la 5G  se contentant d’affirmer qu’elle n’exposerait pas à des risques nouveaux (Cf. ses conclusions de 2018  en fin de page*) : faut-il s’en réjouir ? Les hypersensibles aux ondes électromagnétiques apprécieront !…

Pour en savoir plus, vous pourrez également vous reporter au COMMUNIQUÉ DE PRESSE DU CNAFAL : 5G – toujours de l’enfumage

Publié par le journal en ligne “CA M’INTERESSE” du mercredi 21 avril 2021.  Marie Haynes 20/04/2021, 16:09 Santé.

La 5G n’expose pas à “des risques nouveaux pour la santé”, selon l’Anses

Santé -

La 5G n’expose pas à “des risques nouveaux pour la santé”, selon l’Anses

C’est l’un des arguments des détracteurs de la 5G. Fin 2020, le manque de données sur l’impact sanitaire de l’exposition à la 5G a fait monter au créneau élus et associations pour demander un moratoire sur le déploiement dans la 5G en France. Quelques mois après son autorisation en France, le rapport de l’ANSES était donc très attendu.

Présentée comme un outil indispensable à la « numérisation » de la société, la 5G doit permettre un « saut de performances en termes de débit (qui doit être multiplié par 10), de délai de transmission ( qui doit être divisé par 10) et de fiabilité de la communication, explique l’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse (Arcep). Déjà déployée sur les fréquences utilisées par les générations 2G, 3G et 4G ( allant de 700 MHz à 2,5 GHz), cette nouvelle génération ne suscite pas d’inquiétudes particulières « au vu des données disponibles », selon les résultats de l’Anses. L’agence indique « qu’il n’existe à l’heure actuelle pas de preuve d’effet sanitaire lié à des expositions à des sources de champs électromagnétiques correspondant aux usages numériques courants » et ajoute que les études récentes montrent que « les niveaux d’exposition varient peu avec les antennes émettant des signaux 3G, 4G ou 5G ».

De nouvelles fréquences à surveiller

Or, plus la 5G se développera sur de nouvelles fréquences, plus elle sera performante et permettra d’augmenter le débit ainsi que le nombre de communications possibles entre les objets connectés. Depuis quelques mois, la 5G utilise d’ores et déjà la bande 3,5 GHZ, récemment attribuée aux différents opérateurs. Elle doit ensuite investir la bande 26 GHz dans quelques années. Les études menées sur les fréquences actuellement utilisées et notamment par la 5G permettent à l’ANSES de considérer comme « peu probable que le déploiement de la 5G dans la bande de fréquences autour de 3,5 GHz constitue à l’heure actuelle de nouveaux risques pour la santé ». Encore à l’état de projet, la bande 26 GHZ nécessite des études complémentaires pour conclure sur les effets sanitaires potentiels.

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(*) “L’ANSES a publié publie le 27 mars 2018 les résultats de son expertise relative à l’hypersensibilité aux ondes électromagnétiques. Ce travail s’est appuyé sur l’ensemble de la littérature scientifique disponible, ainsi que sur un grand nombre d’auditions : médecins hospitaliers et généralistes, chercheurs, associations et personnes concernées. L’expertise met en évidence la grande complexité de la question de l’électrohypersensibilité (EHS), tout en concluant, en l’état actuel des connaissances, à l’absence de preuve expérimentale solide permettant d’établir un lien de causalité entre l’exposition aux champs électromagnétiques et les symptômes décrits par les personnes se déclarant EHS. Par ailleurs, l’Agence souligne que la souffrance et les douleurs exprimées par les personnes se déclarant EHS correspondent à une réalité vécue les conduisant à adapter leur quotidien pour y faire face. Dans ce contexte, l’Agence recommande une prise en charge adaptée des personnes concernées ainsi que la poursuite des travaux de recherche, notamment en mettant en place des études dont les conditions expérimentales prennent en compte les conditions de vie des personnes se déclarant EHS.”

Mis en ligne 22 Avr 2021 – 22:32
MAJ 26 Avr. 2021 22:00