Population légale de l’Île-de-France : 12 213 447 habitants au 1er janvier 2018

Selon le dernier rapport de l’INSEE publié le 29 décembre, “la population légale de l’Île-de-France” s’élève à 12 213 447 habitants au 1er janvier 2018. Ces chiffres traduisent une augmentation annuelle moyenne de 0,4% quasi identique à celle de la France métropolitaine. On note le fort excédent des naissances sur les décès, les départs des habitants de la région étant toujours supérieurs aux arrivées.
Cependant, l’INSEE constate de fortes disparités : Paris continue de perdre des habitants alors que la Seine-Saint-Denis, le Val-d’Oise, le nord de l’Essonne et l’ouest de la Seine-et-Marne en gagnent dans de fortes proportions.

L’INSEE relève que l’Île-de-France concentre un cinquième de la population nationale sur seulement 4% des communes et 2% de la superficie de la France.

Entre 2013 et 2018, l’Île-de-France gagne en moyenne 51 000 habitants par an soit 0,4% en rythme annuel en légère baisse par rapport à la période 2008-2013 (+ 0 ,5%). La principale raison de cet écart tient à un déficit migratoire – – 0,5% par an – (différence entre le nombre d’habitants arrivant dans la région et ceux qui la quittent) – moins 0,5% par an. Mais il convient de noter que le vieillissement de la population et une moindre natalité participent aussi à la baisse relative constatée.

En Île-de-France, le solde naturel (naissance/décès +0,9% par an soit un rythme 3 fois supérieur à celui observé en France métropolitaine.) reste donc le seul moteur de la croissance démographique.

L’Île-de-France demeure la région la plus peuplée et la plus dense.

Au 1er janvier 2018, 12 213 447 personnes vivent en Île-de-France (tableau ci-dessous). C’est la région la plus peuplée et la plus dense de France métropolitaine avec près d’un cinquième de la population répartie dans seulement 4 % des communes et 2 % de la superficie de la France.

La croissance démographique ralentit en Île-de-France sur la période 2013-2018

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Les taux de variation sont arrondis au plus près de leur valeur réelle. La somme des parts dues aux soldes naturel et migratoire peut être légèrement différente du taux de variation de la population. – Source : Insee, recensements de la population 2008, 2013 et 2018.

 

Une population en baisse à Paris et en forte hausse en Seine-Saint-Denis.

Entre 2013 et 2018, la population augmente dans tous les départements franciliens, sauf à Paris qui a amorcé un déclin démographique depuis 2012. La capitale perd en moyenne 10 800 habitants chaque année alors qu’elle en gagnait 14 000 par an entre 2006 et 2011.

Les Parisiens sont toujours plus nombreux à quitter la capitale, mais la moitié d’entre eux restent dans la région francilienne.

Cette baisse s’explique essentiellement par le creusement du déficit migratoire apparent qui est passé, entre ces deux périodes, de – 0,6 % à – 1,1 % en moyenne par an. C’est le plus fort déficit migratoire de tous les départements de France métropolitaine.

Les Parisiens sont toujours plus nombreux à quitter la capitale, mais la moitié d’entre eux restent dans la région francilienne.

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Val-d’Oise Population légale 2020 par tranche. Source INSEE, millésime 2020, géographie au 01/10/2019 recensement de la population 2017, mise à jour 31/12/2019 Cartographie : www ;comersis.com – régions 2020 SVG

Le coût élevé du logement à Paris, l’offre réduite de logements de grande taille pour les familles et la recherche d’un autre cadre de vie sont les principaux facteurs explicatifs de ces flux migratoires.

Le VAL-D’OISE contribue au dynamisme démographique de la région.

Au cours de la période 2013-2018, la croissance démographique francilienne est surtout tirée par le département de la Seine-Saint-Denis dont la population progresse de 1 % chaque année, grâce à un excédent naturel de 1,3 % par an, le plus élevé de France métropolitaine. En outre, son déficit migratoire apparent s’est réduit par rapport à la période quinquennale 2008-2013.

La Seine-et-Marne, l’Essonne et le Val-d’Oise contribuent dans une moindre mesure au dynamisme démographique de la région au cours des cinq dernières années (population en hausse de 0,7 % par an). Parmi ces trois départements de grande couronne, la croissance démographique se renforce seulement dans le Val-d’Oise par rapport à la période quinquennale précédente du fait d’un amoindrissement de son déficit migratoire. Dans l’Essonne et en Seine-et-Marne, le déficit migratoire apparent s’accentue, mais reste toutefois au plus bas niveau de la région.

Dans les Hauts-de-Seine et les Yvelines, la population augmente (+ 0,3 % par an sur la période 2013-2018) mais à un rythme inférieur à la moyenne régionale.

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Note : rayon de lissage de 8 km. – Source : Insee, recensements de la population 2013 et 2018.

POUR EN SAVOIR PLUS :
Le dossier complet (ou en pdf)  et les données (sous Excel)  de l’INSEE

Mis en ligne le 31 Déc. 2020 – 09:00
Mis à jour le 31 Déc. 2020 21:00