Vous avez dit électricité ? Producteur, fournisseur, distributeur, réseaux, transition énergétique… sommes-nous capables de répondre, sans hésitation, aux 7 points évoqués par France Nature Environnement ?

7 infos sur le réseau électrique pour briller en société.

 

La transition énergétique n’est peut-être pas le sujet phare de vos soirées, et vous ne percevez pas bien le lien qu’il peut y avoir avec les lignes électriques ? Quelques connaissances sur le réseau électrique vous sauveront la mise en cas de débat improvisé ! Découvrez 7 infos bien utiles compilées par France Nature Environnement en partenariat avec RTE.

 

 

1.  Quatre acteurs se cachent probablement derrière votre prise électrique.

Il ne s’agit pas d’Omar Sy ni d’Audrey Tautou. Pourtant, quatre grands acteurs illuminent vos soirées en vous livrant… de l’électricité.

Vous reconnaîtrez facilement le nom de votre fournisseur d’électricité, tête d’affiche de vos factures : son rôle est d’acheter l’électricité sur le marché avant de vous la revendre. Vous identifierez aussi le rôle du producteur d’électricité. Mais que manque-t-il pour que votre prise ait du courant ? Le transport, aujourd’hui assuré par deux acteurs différents, en fonction du voltage.

Voir la suite sur le site de France Nature Environnement

2. Cocorico ! La France possède le plus vaste réseau de transport d’électricité d’Europe.

CDAFAL 95

MAJ 02 Juil. 2020 – Source RTE

Si les premières lignes électriques sont apparues en France dès le début du XXe siècle, il faudra attendre les années 1950 pour que commence le transport d’électricité sur de longues distances, avec les premières lignes électriques de grand transport au voltage de 400 kV.

Voir la suite sur le site de France Nature Environnement

3. Pour réussir la transition énergétique, le réseau électrique doit évoluer.

Le réseau électrique forme un vaste maillage sur l’ensemble du territoire. Observer le tracé de ses lignes, notamment à très haute tension, permet d’identifier les centres de consommation et les lieux de production, historiquement à dominante nucléaire.

Or la transition énergétique appelle au développement d’énergies renouvelables telles que l’éolien et le solaire. Pour raccorder ces nouveaux parcs, il est nécessaire de faire évoluer le maillage : renforcer le réseau existant et créer des liaisons nouvelles, généralement souterraines. Ces travaux doivent tenir compte de l’optimisation des lignes permise par les nouvelles technologies et anticiper l’évolution de la production et de la consommation afin d’éviter un surdimensionnement du réseau. Opérées pour réussir la transition énergétique, ces évolutions font l’objet de concertations nationales organisées

Voir la suite sur le site de France Nature Environnement

4. Un grand renouvellement des lignes est indispensable d’ici 2030.

Si la transition énergétique pousse le réseau électrique à changer de visage, le vieillissement des lignes oblige également à des travaux. La durée de vie moyenne des lignes électriques aériennes, conditionnée par celle des câbles conducteurs, est de 85 ans. Or, en 2020, l’âge moyen des lignes est de 50 ans et beaucoup d’entre elles ont été installées après la fin de la Seconde guerre mondiale. La France pourrait donc faire face à un « mur » de renouvellement dès 2030 : des travaux urgents à réaliser dans un court laps de temps, engendrant des dépenses conséquentes. C’est pourquoi il est nécessaire de planifier et d’anticiper dès aujourd’hui ce renouvellement du réseau électrique, en l’adaptant par la même occasion aux besoins de la transition énergétique.

5. L’alimentation en énergies renouvelables n’est pas synonyme de coupures de courant.

CDAFAL95

Entretien du réseau – Photo Enedis

Certaines idées reçues ont la vie dure ! Certes, le vent ne souffle pas tout le temps ; certes, l’énergie solaire n’est pas constante ; mais non, un mix électrique même fortement renouvelable ne met aucunement en péril l’alimentation en électricité du territoire, à partir du moment où le volume de production installée tient compte de l’intermittence de ces productions, et que le réseau est adapté.

Grâce à son maillage, le réseau électrique est en mesure de faire face en permanence aux variations de la production, liées aux conditions de vent, de soleil, au moment de l’année et de la journée. Ce maillage assure une solidarité entre les territoires européens et permet de rediriger l’électricité là où on en a besoin, à tout instant. Il garantit la robustesse de l’alimentation électrique.

Voir la suite sur le site de France Nature Environnement

6. La mise en souterrain des lignes électriques est à privilégier… dans la mesure du possible.

Vous la préférez souterraine ou aérienne, votre ligne électrique ? Pour répondre à cette question, géographie et budget sont les principaux critères à prendre en compte. Pour les lignes régionales à haute tension de 63kV et 90kV, la quasi-totalité des lignes neuves sont mises en souterrain, les coûts d’investissement étant sensiblement équivalents à ceux d’une installation aérienne.

La question se complique pour les lignes à très haute tension de 225kV, qui permettent de transporter davantage d’électricité d’une région à une autre : à cette échelle, le souterrain est en … Voir la suite sur le site de France Nature Environnement

7. Renforcer l’interconnexion du réseau européen est indispensable pour réussir la transition énergétique.

Au niveau européen, le réseau européen des gestionnaires de réseau de transport d’électricité (ENTSO-E en anglais) a renforcé la coopération entre ses membres et organise la mise en commun des capacités de production, notamment les productions d’origine renouvelable souvent très peu chères, ainsi que l’assistance mutuelle en cas de situation perturbée dans un réseau électrique national.

Ainsi, d’ici 2030, chaque État membre devrait pouvoir transporter 15% de l’électricité qu’il produit vers un pays voisin (l’objectif est non contraignant, chaque nouvelle interconnexion est soumise à une évaluation coût bénéfice stricte). La France, connectée au reste de l’Europe à chacune de ses frontières, joue un rôle clé dans cette ambition.

Depuis septembre 2020, FNE est membre de RGI (Renewable Grid Initiative), alliance européenne d’ONG et de Gestionnaires de Réseaux de Transport œuvrant pour un développement de réseau équitable, transparent et durable permettant l’intégration des énergies renouvelables au système électrique et la décarbonation complète conformément à l’Accord de Paris.

CDAFAL 95

France Nature Environnement (FNE) et le gestionnaire français du Réseau de Transport d’Électricité (RTE) dialoguent et partagent leurs points de vue sur le système électrique et son évolution dans le cadre d’un partenariat initié en 2012. Acteurs engagés dans la transition énergétique, France Nature Environnement et RTE promeuvent le développement des énergies renouvelables électriques dans un esprit de concertation active. Ils s’engagent pour faciliter la mise en œuvre des objectifs de la transition énergétique et les adaptations du réseau électrique nécessaires à leur intégration, dans le respect de l’ensemble des enjeux environnementaux.

 

Mis en ligne le 08 Janv. 2021 22:00